Christelle Piriou – la lisière


elle habille l’éclat
quand le corps déborde
c’est comme du Mozart
dans un bain de musiques militaires
c’est concevoir l’autre
enfin tu sais bien
j’aime l’entendre mais après tout
je ne sais pas
j’ai pas touché le sol
c’est lui qui m’a emporté
traversé il m’a traîné là
penché pour regarder
j’ai pas su lui répondre
je voudrais pouvoir les mots
les savoir pour vous peindre
« d’eux » fois
couleurs et mots
trouver le dire
lettres tracées
écho surface mots roches
nus
sans concession ni retouche
l’alphabet de révélation
la poésie naît de la chair
des dunes qui se déplacent nourries de grains si légers de silice
l’atlas


 » Je t’aime, c’est au delà des roses « 


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